Elevage clandestin de Maine Coon dans l’Ain

A son arrivée sur place, notre inspecteur, accompagné d’un équipage de gendarmerie, découvre une maison de village qui semble entretenue et décide de mener une enquête de voisinage. Cette dernière permet de découvrir que certains chats décèdent chez eux (photos et vidéos à l’appui). Notre inspecteur ne remarque cependant aucun chat à l’extérieur. La visibilité depuis l’extérieur de la propriété ne permettant pas d’établir un rapport correct, un officier de police judiciaire nous autorise à pénétrer dans le jardin afin de déterminer si une personne se trouve au domicile, et de rendre compte de l’état des chats après observation à travers les fenêtres. Alors que devant la porte d’entrée se trouve un chat qui semble être mort, un second, en mauvais état général passe près de notre inspecteur.

L’Association Ain Câlin de Guess fait appel à la femme de ménage qui a les clefs du logement. Dans le même temps, notre inspecteur parvient à joindre la propriétaire, qui accepte qu’il entre, accompagné de la femme de ménage, à l’intérieur de l’habitat.

Lorsque nous franchissons le seuil, le cadavre du chat devant la porte d’entrée a disparu et un deuxième, d’aspect cadavérique et n’ayant plus de poil sur le corps, passe devant notre inspecteur. Ce dernier demande immédiatement aux gendarmes présents de faire un compte-rendu à l’officier de police judiciaire ainsi qu’au Procureur de la République, pour connaître la suite de la procédure.

L’officier de police judiciaire effectue les constatations :
7 chatons et 9 chats adultes, de race Maine Coon, présentent un mauvais état général résultant d’un défaut de soins (coliques), défaut d’abreuvement et de nourriture. Tenant compte de cette maltraitance avérée, le parquet autorise la récupération des chats.
La propriétaire indique qu’ils ne sont pas suivis par un vétérinaire et accepte de céder ses chats sur abandon volontaire.

Tous les chats ont depuis lors été adoptés.