Aussi attendrissant que divertissant, rien n’est plus plaisant que de voir un chat courir après une balle, jouer à cache-cache, ou s’élancer à toute allure à travers les pièces de son habitation. Qu’il soit jeune ou adulte, cette activité est essentielle dans le quotidien du chat.
L’initiation au jeu commence très tôt
Spontanément, les chatons d’une même portée vont commencer à jouer ensemble, sous l’œil attentif de leur mère. Cette dernière leur apprend alors une règle fondamentale : jouer sans faire mal, c’est-à-dire sans mordre ou sortir les griffes. S’il s’agit d’un chaton qui a grandi sans sa mère, c’est à vous de prendre le relai et de lui enseigner les règles du jeu.
Attention, le chat est très attaché à son emploi du temps
On ne joue pas n’importe quand, n’importe où, et n’importe comment avec lui. Ainsi, il est très important de le solliciter au bon moment. N’espérez pas un retour de sa part, s’il est par exemple en pleine sieste, au moment de la toilette ou à l’heure du repas. Soyez donc très attentif à son rythme et prenez le soin de noter ce qui lui plaît ou lui fait peur, afin d’entretenir de bonnes relations avec lui.
Bien qu’adulte, le chat domestique peut demeurer joueur toute sa vie
Ses besoins de chasser et de se mettre à l’affût ne se traduisent alors pas dans la vie réelle, mais dans le jeu. A l’extérieur, votre chat aura de multiples occasions de jouer, car de nombreuses interactions se présenteront à lui.
Quel rythme de jeu ?
Si vous vous interrogez sur le bon équilibre comportemental de votre animal, observez sa fréquence de jeu. S’il joue sans interruption, il souffre peut-être d’hypersensibilité ou d’hyperactivité. Si, à l’inverse, il ne joue jamais, et semble effrayé à l’idée d’interagir avec vous, ou ses congénères, c’est sans doute car il est stressé ou anxieux. Enfin, certains chats traduisent leur état dépressif par un arrêt total et soudain de toutes activités ludiques. Dans ces cas-là, il est recommandé de consulter un vétérinaire ou un comportementaliste félin sans attendre.
